Cet exercice en groupe propose de faire une création de 15 minutes devant servir de support au diplôme de fin d’étude des étudiants du D.M.A du lycée Guist’Haud à Nantes.
Après avoir assisté à la première proposition de mise en scène, nous avons eu envie de la bousculer, la trouvant trop rigide. Nous avons donc éclaté le décor en
une multitude de points de jeu et d’entraves aux déplacements :
Le décor représente une usine fantastique, organique, avec des tuyaux qui semblent avoir poussé là dans une certaine anarchie. Les lieux de puisage – les deux personnages remplissent des
bouteilles d’eau tout au long du spectacle – sont disposés aléatoirement sur les tuyaux. Les bouteilles une fois remplies sont accrochées par le goulot à des casiers
suspendus.
Partant de cette scénographie, les professeurs devaient produire deux créations son et lumières. Les deux versions, Rétro et Hi-tech, travaillent l’espace de façon radicalement différentes. L’une qualifie l’espace comme dur, froid, découpé, cut, agressif, et l’autre comme chaleureux, rond, vétuste, usé, doux, vibrant... ainsi, et sans transformer physiquement le décor, la lumière et le son peuvent en modifier l’aspect, le ressenti, et donner à vivre une impression complètement différente.
Paradis de Jean Marie Laclavetine
Mise en scène : Eric Ferrat
Exercice encadré par Tim Northam
Conception : Pauline Stern, Emmanuelle Gangloff et Lucas Thébault
D.P.E.A. Scénographie - École d'architecture de Nantes
Et le Théâtre du Reflet
2010